Un jour… un ski
Le drame est survenu à ce moment-là :
En prenant un télésiège équipé d’une bulle comme pare-brise à la place de la traditionnelle « bar de fer, bar de tout faire » en guise de repose-mains, je n’avais pas senti l’un de mes skis riper le sol au départ de ce télésiège et je me suis donc téléporté avec un seul ski. Durant toute la montée, j’hésitais entre redescendre avec le médecin urgentiste équipé de son traîneau ou dormir en haut des pistes.
Au final, le ski avait été récupéré et quelqu’un me l’a remonté ! Retour au stack de départ !
Mais en fait, le drame est survenu plus tard :
Au moment où Quentin Lecomte et Damien Havana ont proposé de faire du hors-piste et que Quentin a goûté à la neige (enfin surtout son verre droit de lunettes) et que je l’ai rejoint au sol un peu plus tard, par esprit de club bien évidemment.
Mais non, en fait le drame est survenu bien plus tôt :
Nous avions tous rendez-vous à 10h dans le hall de l’hôtel (Alex et Aurélie Réard, Quentin Lecomte, Agnès la compagne de Gilles Huet, Jenny Israel et Damien le coloc du qualifié Julien Thérond). Mais Quentin s’est fait alpagué pour aller faire une interview de son côté et quant à nous, nous avons mis plus de 45 minutes à être enfin équipés et prêts à prendre le premier téléski.
Mais en réalité, ni le froid, ni le retard n’a entamé notre motivation.
Le drame est donc survenu après :
On a tout de suite vu que les Réard skiaient un peu comme ils jouent au poker : très bien. Et nous les autres, on est plutôt… moyens.
A un moment, on s’est séparés en 2 groupes. Damien et moi contre tous les autres, chaque groupe prenant sa propre piste rouge. Jusqu’ici, tout va très très bien !
Sauf qu’arrivés en bas de la piste, la piste suivante était fermée. Obligés de remonter par un nouveau télésiège donc. Mais pas de bol, le forfait que nous avions ne donne pas accès à tout l’ensemble du domaine skiable ?! Une sombre histoire de deux sociétés différentes qui ne veulent pas s’entendre.
Et comment on fait lorsqu’on ni carte de crédit, ni monnaie sur soi ? Bah on demande à Damien, mon sauveur ! Et c’est donc là que j’ai perdu mon ski !
En plus, le temps est de mieux en mieux : il y a du soleil, pas de vent, la neige est excellente et il ferait même presque chaud.
Quentin nous a trouvé peu de temps après et nous avons pu finir de skier ensemble, rejoints encore plus tard par le qualifié Jérôme Chuchla. Et cette journée de ski aura finalement été géniale, excellente, mortelle, à tomber parterre, à plonger son nez dans la poudreuse… On refera ça demain en encore mieux !
PS : Aurélie m’a envoyé une tonne de belles photos mais les download est très long… on postera donc le reste au fur et à mesure.