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By 26 mai 2015 Aucun commentaire

Ils ne sont plus que 4/279 joueurs left.
Blinds 60k/120k-10k.

S2 Valentin Derinck 4800k
S3 Thibaut Nouveau 3000k
S7 Julien Loire 3800k
S10 Matthieu Perlot 3200k

1- 26.141€
2- 15.000€
3- 10.000€
4- 8500€

Les 4 joueurs voulaient dealer. Ils ont alors demandé à mettre l’horloge en pause et un floor est arrivé quelques instants plus tard à la table avec une proposition de deal à l’ICM, un truc du genre quasi 14.000€ à quasi 17.000€.
Valentin et Julien ont alors fait remarquer qu’il n’y avait rien à la gagne. Thibaut et Matthieu ont répondu que que même la 4ème place leur irait très bien, qu’ils ne voulaient plus jouer. Et comme les 4 négociaient visiblement leur premier deal en live, ils n’ont pas su s’entendre entre eux et se faire entendre par le staff. Après quelques instants d’inertie, Valentin et Julien ont alors accepté le deal en l’état, tout en sachant que Matthieu et Thibaut allaient flasher.
Thibaut a alors raise/fold 95% de son stack (contre Matthieu ?) pour bust après sur un flash à la 4ème place.
Mais Matthieu (AK) et Valentin (44) ont ensuite joué un énorme flip aipf (sans flasher) et ce n’est pas passé pour Valentin qui finit 3ème. Je pense que Matthieu a subitement changé d’avis quant à son envie de victoire. Et je n’ai pas compris non plus pourquoi, Julien n’avait au contraire plus envie du titre. Il a alors raise/fold puis flashé pour finir runner-up.

Pour les observateurs qui comparent ce défaut d’information au sujet de ce deal dans le coverage à celui de Gruissan :

Déjà, le deal est (très stupidement) interdit en France.
Ensuite, le deal est quasiment tout le temps pratiqué et surtout partout en France.
Donc dire qu’il y a eu deal c’est AUSSI dénoncer que la loi a été enfreint et par conséquence éventuellement mettre le casino, l’organisateur et les partenaires dans une mauvaise position. Il paraîtrait que l’Etat a une dent contre le poker.
C’est pour cette raison qu’un autre casinotier (également organisateur d’un circuit concurrent) refuse aux joueurs le deal à table mais les encourage à prendre une pause pour dealer dehors. Le problème est qu’il faut avoir vachement confiance au futur vainqueur pour qu’il rende bien leur part en cash aux autres à la fin (surtout avec un deal à 2). Toutes les autres poker-room françaises payent bien sûr aussi selon le payout d’origine mais rien que le fait de dealer avec un floor à la table finale devant les spectateurs installe une certaine « garantie » implicite. Là-dessus, ce n’est que mon avis.

Donc à Gruissan, aucun des 3 joueurs ne voulait du titre. Ils ont finalement désigné Jérémy et ont arrêter de jouer. C’est certain que c’était nul de leur part à tous les 3. Le poker de tournoi est une compétition. En X tournois couverts depuis 2010, c’est seulement la 2ème fois que je voyais ça (DSO Cannes 2011 à 7 joueurs), contre des dizaines qui se sont quand-même finis au jeu.
Après, libre aux joueurs de faire encore décider un minimum de technique (lissage des prix) ou carrément la chance (flash), du moment que le vainqueur n’est pas connu avant la fin.

Dans le fond, les torts sont partagés :
– Moi qui ne vous dit pas tout.
– Le staff (au sens large) qui laisse faire une pratique interdite.
– Les joueurs qui bataillent pendant 4 jours et qui se démotivent au tie-break du 5ème set.

Pour les prochains coverages, je vous propose donc un code :
– S’il n’y pas de post entre X left et la win, c’est qu’ils ont flashé.

– Si vous lisez qu’ils ont pris « une pause pour accélérer les choses », c’est qu’ils ont lissé les prix.

Il est évidemment souhaitable de toujours laisser de l’argent à la win à l’issue d’un deal pour que le titre soit un minimum disputé.
Et peut-être aussi que les joueurs qui ne souhaitent pas gagner le tournoi auquel ils se sont inscrits (ou qualifiés) se destinent au cash-game.
Ce n’est encore que mon avis.

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