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Fails, vigiles, alcool, taxi, caméra, Isildur… la cool story de la semaine

By 30 novembre 2014 Aucun commentaire

Episode 1 :

 

Hier début d’après-midi, je sors du casino avec ma Go-Pro pour aller filmer dehors. En revenant, un agent de la sécurité m’annonce qu’il m’a vu sortir avec une caméra (interdite dans un casino) et que je ne peux donc plus rentrer : je suis tricard à l’Aspers !

 

Très surpris, je lui explique que je ne comprends pas car je n’ai même pas filmé dans l’espace gambling du casino, que je fais des allers-retours entre la poker-room et l’extérieur depuis 6 jours et donc pourquoi maintenant ?

Au bout de 3 minutes de dialogue de sourds, tout s’explique ! Mon badge-presse que je croyais hyper visible (parce rouge vif) ne l’était en réalité pas du tout puisque je portais un polo rose en-dessous. Ceci explique cela, tout s’est arrangé.

 

 

Episode 2 :

Fin d’après-midi, je m’équipe de la Go-Pro avec harnais pour aller filmer dans l’immense centre commercial Westield en « caméra discrète ».

J’avais juste à marcher sur les 3 étages du mall pour avoir un maximum d’images. Au bout de 16 minutes à fendre la foule, un vigile me stoppe net devant le McDo et je me retrouve dos au mur (dans les deux sens du terme) durant 5 minutes. Il me demande mes papiers (que je n’ai pas), ma demande d’autorisation (que je n’ai pas faite) et j’espère juste qu’il ne me va pas me demander d’effacer la carte SD.


Je tente alors le : « Mais je suis déjà venu filmé hier et avant-hier, un de vos collègues m’avait dit que c’était ok… »

Bon, je me retrouve au poste de sécurité et ce sont d’autres vigiles qui prennent le relais.

J’arrive finalement à m’en sortir en proposant à l’un d’eux de m’accompagner jusqu’à l’intérieur du casino où j’ai laissé mes papiers et mon autorisation de filmer. Comme prévu, aucun n’a voulu me suivre et ils m’ont finalement libéré, avec ma carte SD !

 

Episode 3 :

 

Toujours hier, nous arrivons vers la fin de ce Day 2 et la plupart des participants à cet UO Londres commencent à partir en direction de la Players Party située à Leicester. A tout de même 7km d’ici, il faut 15 minutes pour s’y rendre en métro.

Je suis exténué de cette semaine et le fait de finir à 1h30 ce soir va peut-être me permettre d’aller enfin me coucher tôt.

 

Au moment de rentrer avec FavelAs vers notre hôtel, on tombe sur le Facebook de Steven Moreau qui nous fait un grand appel du pied. FavelAs arrive alors à me convaincre d’aller y faire un tour. On dépose alors nos affaire en moins de 10 minutes… juste le temps qu’il faut à FavelAs pour changer d’avis et se dégonfler.

Soit ! Je prends un taxi seul (plus de métro) pour parcourir les 7 kilomètres qui me séparent de Quentin Lecomte, Steven Moreau, Seb Sergent, Jonathan Hamard, Benji Unibet…

45 minutes de bouchons à 2h du matin !!! Cette ville est un embouteillage géant et perpétuel !!!

De plus, le taxi n’avait pas voulu rentrer le numéro dans l’adresse du GPS : il me dépose au 110 de la rue alors que c’est au 10. 20 minutes de marche en tee-shirt par 1°C et me voilà enfin devant l’hôtel où se passent les festivités.

Et là, le vigile me dit qu’il est 2h20 et que l’heure limite pour rentrer était 1h. Déjà en tilt depuis le taxi, j’explose devant lui et demande à parler à la Reine d’Angleterre. Je palabre pendant 5 minutes avec les 3 vigiles, passe des coups de fil vers des personnes à l’intérieur mais je crois que là, ça ne va vraiment pas être possible. Je leur explique que je suis venu avec une Go-Pro, que je viens pour travailler, pas pour boire ou m’amuser mais ça ne passe toujours pas. Ce fail ! J’apprendrai après que même Isildur s’est fait recaler.

Finalement, j’arrive à rentrer : il est 2h35.

3h10 : la musique s’arrête ! Mais non !!! C’est pas grave, la vodkà a déjà fait effet.
Avec tous les gens cités plus haut, nous mettons 20 minutes à nous rassembler et à se diriger enfin vers l’ascenseur de sortie.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et qui en sort pour nous laisser rentrer ? Isilsur + 40 grammes ! Tout le monde éclate de rire, même lui.

Il avait enfin réussi à rentrer (certes, 30 minutes après la fin de la Party) et on l’a donc quitté le laissant se diriger vers un dancefloor déserté et souillé pour tous ces bourrachos partis se coucher!

 

On est enfin rentrés à 6 dans un taxi qui a remis 45 minutes pour nous ramener et 15 de plus pour trouver notre hôtel.

 

6h30 : Dodo !

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