Coverage

Bienvenue à l’EPT #100

By 20 août 2014 Aucun commentaire

Bienvenue à tous pour le coverage de l’EPT #100 Barcelone 2014 !

5300€ du buy-in, 30.000 jetons, des niveaux de 75 minutes puis de 90 minutes, la formule est bien connue.
On pourra suivre notre Team Pro Unibet.fr Quentin Lecomte dès demain au Day 1A.
Mais avant de passer aux hostilités, petits flash-back :

Et voilà ! C’est l’ouverture de la Saison 11 de l’EPT et surtout sa 100ème édition !
Que le temps passe vite !
Qu’il est loin le temps des premières saisons ! En septembre 2004, Alexander Stevic remportait l’édition inaugurale, à Barcelone, pour 80.000€ dans un field de 229 joueurs et surtout moyennant un buy-in de 1000€.
Qu’il est loin le temps où ces premiers tournois étaient diffusés sur Eurosport et étaient commentés par François Delmotte (entre autres) au cours de la seconde partie des années 2000.
Qu’il est loin le temps où le WPT était encore la référence et que l’EPT se cherchait encore. Remporter un titre européen avait alors bien moins de valeur qu’un titre américain.
Aujourd’hui, décrocher un titre EPT est devenu tout aussi convoité qu’un bracelet WSOP.

Etant arrivé en avance à Barcelone, j’ai donc largement le temps de vous raconter quelques anecdotes personnelles survenues en EPT. Et comme le sujet est large, on va se concentrer sur un sujet très précis et très symbolique :
«ma photo du vainqueur».
Comme cet EPT #100 n’est «que» mon 9ème EPT à couvrir, on va faire comme avec la confiture : bien étaler le peu de culture à disposition.
De bonnes «Cool Story Bro» à venir… Haters, vous allez kiffer !

EPT San Rémo 2014 (Vicky Coren)

La Britannique bat un field de 556 joueurs pour s’adjuger son second EPT, après celui de Londres en 2006 : tout simplement historique. Vicky Coren est «le seul joueur» a détenir un doublé sur ce circuit. En cas de non-nouveau doublé, il y aura donc un 99ème vainqueur EPT cette semaine.
Bon bah cette photo… je ne l’ai pas ! Puisque je suis parti le jour de la finale 🙁

EPT Deauville 2014 (Sotirois Koutoupas)

Le Grec se défait d’Eugène Katchalov en heads-up (le privant ainsi du doublé) et remporte 614.000€ en battant un field de 671 joueurs.
Là non plus… pas de photo ! Puisque je suis parti le jour de la finale 🙁

EPT Prague 2013 (Julian Track)

L’Allemand, alors inconnu, s’est imposé dans un field de 1007 participants, dont notamment Ole Schemion, Stephen Chidwick, Max Silver, Jorma Nuutinen en table finale. Après sa victoire, Track déclarera arrêter le poker… mais on le reverra quelques mois plus tard à San Remo.
Quant à la photo… je suis parti le jour de la finale 🙁

EPT Londres 2013 (Robin Ylitalo)

Le Suédois traverse un field de 604 joueurs pour encaisser 561.000€, avec notamment Jeff Rossiter en table finale. Une édition qui ne restera certainement pas dans toutes les mémoires.
Et ça tombe bien car je n’ai pas la photo… je suis parti le jour de la finale 🙁

EPT Deauville 2013 (Rémi Castaignon)

Second Français à s’imposer à Deauville après Lucien Cohen, Rémi Castaignon s’adjuge 770.000€ pour cette victoire acquise face à Franck Kalfon (entre autres) en finale.
Et pour la photo ? La voici !!! 🙂

EPT Monte-Carlo 2012 (Mohsin Charania)

Une Grande Finale EPT qui allait révéler au monde les deux joueurs du heads-up final : Lucille Cailly et son si précieux million pour sa place de runner-up qui allait lui ouvrir les portes d’IveyPoker.com. Et évidemment Mohsin Charania qui allait par la suite compléter plus sérieusement sa fiche HendonMob, avec un WPT Grand Prix de Paris en passant.
Etant sur le plateau télé jusqu’à la remise du trophée, j’ai forcément dû prendre une photo de l’Américain. Mais plus aucun souvenir et impossible de remettre la main dessus. De plus, le site Poker-Actu sur lequel était fait ce coverage n’existe plus.

EPT Deauville 2012 (Vadim Kursevich)

Qui n’a pas vu la dernière main du tournoi ? Le Biélorusse touche l’un des ses 63 outs à la river contre Paul Guichard qui pensait alors lui aussi avoir gagné.
Je serais bien resté le jour de cette finale mais mon employeur de l’époque m’avait imposé de rentrer à Paris pour pouvoir faire un coverage online d’une sombre room le même soir. Une fois à Paris et prêt à couvrir du online, la room me contacte pour me dire que finalement ils ne veulent plus de coverage. J’appelle mon employeur pour pleurer et il me répond texto : «Ah je savais pas. Bon bah ok parfait. Salut !»
Donc pas de photo… je suis parti le jour de la finale 🙁

EPT Deauville 2011 (Lucien Cohen)

Le meilleur pour la fin ! On est en janvier 2011 et je ne travaille dans le poker que depuis 6 mois, c’est mon tout premier EPT et je ne connais toujours personne.
Ultra ambitieux, mon employeur de l’époque avait alors mis les gros moyens pour faire un gros coverage (écrit et vidéo) avec plusieurs couvreurs. Mais comme bien souvent lorsqu’on a plusieurs casquettes en même temps, on fait souvent du médiocre dans tous les domaines.
Bref, le début du tournoi ne se passe bien pour moi jusqu’à me faire castrer en public par mon cher boss. Je finirai ce tournoi tel un zombie de Walking Dead, à avancer tête baissée et sans jamais réfléchir (ça m’arrive encore souvent !). En mode autiste, je ne voulais plus entendre parler du Main et me suis mis à bosser 3 jours sur le High-Roller. Le heads-up opposant Jonathan Duhamel à Alain Confino se déroulait dans la Salle des Ambassadeurs, à l’autre bout de la table finale de Lucien Cohen (que je connaissais évidemment alors toujours pas).
Dans quelques minutes et sous mes yeux, le champion du monde canadien va bust le Parisien, quand soudain…
Un hurlement roque traverse toute la poker-room ! La Terre s’est arrêtée de tourner durant quelques secondes, le temps de voir un homme aux cheveux gris et au sweat à capuche blanc se mettre à courir autour de la salle et en levant les bras : Lucien Cohen était né !
Mais oui je l’ai la photo ! 🙂

EPT Barcelone 2014 (?)

Il faut savoir qu’un coverage coûte très cher : salaire, transport, frais, hébergement… chaque jour compte. En faisant l’impasse sur toutes les tables finales (car intégralement streamée et donc sans intérêt pour un coverage écrit), le budget économisé permet de couvrir plus de tournois dans l’année.
Vous l’aurez donc compris, je serai parti le jour de la finale 🙂

Bon coverage à tous !

Répondre