Un môme !
En guise de parenthèse en introduction, il est bien évident que couvrir ce magnifique tournoi sans Quentin gâche un peu la fête. Continuer de le suivre aujourd’hui aurait la cerise.
En plus, notre room n’est plus représentée même s’il reste encore Paul Tedeschi (qui a joué sous les couleurs d’Unibet) et Jessy Marillaud qui est l’un des joueurs les plus réguliers sur Unibet.fr, si ce n’est «le».
Mais le field qui reste encore en lice pour ce Day3 fait passer la pilule tellement plus agréablement. Même après avoir couvert 40 tournois à plus de 5000€ de buy-in durant plus de 4 ans, je n’arrive pas à me blaser de les regarder jouer.
C’est le genre d’événement où on n’a pas le temps de voir tout le monde, pas le temps de les reconnaître, où on n’a pas le temps du tout en fait. C’est lorsqu’on lit les coverages américains de PokerNews (ils sont 154 à bosser ensemble) qu’on se dit : «ah tiens il était là lui aussi? dommage je l’ai pas vu jouer» ou «bon bah pour la photo ce sera une prochaine fois».
Et parfois on s’enflamme et ça devient le contraire : on est tellement conditionné à voir des stars qu’on prend le premier sosie venu pour son créateur (Cf Day1 18:37).
C’est le genre de field où à chacune des tables, on retrouve les 2 ou 3 Français que l’on a d’avantage l’habitude de voir aux Unibet Open, aux DSO, aux FPS, aux BPT, aux WPTn… Sauf que là, chacun d’eux est entouré d’un bracelet WSOP, d’un titre EPT ou WPT ou au pire d’un November Nine. Et parmi ceux que l’on ne «connaît» pas, il reste encore des chances pour que ceux soient de bons gros sharks online.
Je les ai déjà vu, revu et je les reverrai bientôt (j’espère) mais il y a encore et toujours ce goût en plus qui fait que ça me rappelle pourquoi avoir l’opportunité de pouvoir écrire ceci ici, est un miracle dont j’ai bien conscience.
Couvrir pour couvrir des tournois de moindre importance peut parfois devenir blasant mais heureusement, avoir la chance de désormais faire des vidéos aux Unibet Open entre cela rajoute au goût du job une saveur toute particulière qui promet une bonne espérance de vie à ma passion pour le poker.
Aujourd’hui, c’est encore que du bonheur !
On va voir Ole Schemion qui est le joueur qui a percé le plus vite et le plus violemment depuis 2012 et sa victoire au PPT. Ole Schemion c’est plus de 6 millions de gain mais c’est aussi : pour 44 ITM dans sa carrière, il a gagné 11 de ces tournois ou a fait table finale 33 fois ! Lorsqu’il rentre dans l’argent, c’est pour faire TF 3 fois sur 4 et le gagner 1 fois sur 4 !
Il y a aussi Martin Jacobson qui est actuellement November Nine et qui a déjà fait 4 finales EPT. Au plus haut niveau dans le circuit depuis longtemps, on a dernièrement l’impression qu’il s’élève encore un peu plus.
On a également Michael Mizarchi qui a encore fait une Mizrachi : finir le Day1 d’un field bien massif avec 230 blinds et commencer un Day3. Pardon, …commencer un Day3 avec 14 blinds.
Et Davidi ? Génie est toujours là pour tenter de faire le doublé EPT qui donnerait une Triple Crown et une Double Crown en bonus.
Mike McDonald… mMm je le mangerais ! Son talent, sa ch*tte mais aussi son personnage avec sa pokerface ou ses tweets souvent marrants.
Et justement celui qui l’a privé du doublé EPT (alors historique) au PCA, c’est Dominik Panka. Un extra-terrestre comparable aux précédents en matière de perfection technique et d’aisance dans le paranormal lorsqu’il s’agit de lancer des pièces en l’air.
C’est d’ailleurs l’heure d’aller noter de quel côté elles tombent.