The Hark Knight
« Il écoute vos bad beats pour de l’argent »
by Tommy Mandel.
Chapitre I – Les Origines
Bad beat(source – Club Poker) : Mauvais coup. Perte d’un coup alors qu’on est à tapis et que les probabilités de l’emporter au moment où on a misé étaient (très) grandes.
Qu’on se le dise tout de suite : The Hark Knight n’est pas un super héros. Autant Bruce Wayne de The Dark Knight était un justicier peu vénal, autant Brice Duchêne de The Hark Knight n’est qu’un confesseur opportuniste obsédé par la réussite de son business.
Va-t-il faire fortune ? Va-t-il se planter ? Va-t-il faire fortune puis se planter ? Vous le saurez à la fin du Chapitre IV…
Hiver 2011 – Cannes
Brice tient son appareil photo dans une main, son carnet dans l’autre et se faufile entre les tables de la poker-room du Casino Cannes Croisette. Sa mission : faire des articles sur les faits marquants de ce tournoi de poker.
Et justement, en voilà un ! Deux joueurs sont à tapis pré-flop : paire d’As (noire) d’un côté contre As-Roi-de-coeur de l’autre. On est à quelques places de la bulle, les tapis sont de moins en moins profonds et la tension est carrément palpable. La croupière, Caroline Bozzolo, retourne subitement deux coeurs bien rouges vifs au flop. Turn : carreau, ça a été chaud… et river …coeur pour la couleur ! Pan ! Quel horrible bad beat pour la paire d’As !
Pour être «premier degré» le temps d’un seul paragraphe, un simple bust en live n’a rien à voir avec un bust online. Le vivre en réel est un véritable calvaire. On s’est déplacé, on n’est venu que pour ça. Plus rien ne compte une fois éliminé. L’exclusion d’un tournoi est un réel choc émotionnel et même physique.
Mais pire que de buster, c’est de buster sur un bad beat. Et les meilleurs joueurs ne bust principalement que sur des bad beats. Mais le pire du pire, c’est qu’il n’y a réellement que celui qui se prend un bad beat qui peut vraiment en souffrir, et uniquement lui.
Quelques instants plus tard, alors que Brice se félicite de la rédaction de ce coup spectaculaire en sirotant un coca au bar jouxtant la poker-room, La-Paire-d’As le rejoint d’un pas lourd et hésitant. «Pourvu qu’il ne me raconte pas la main que j’aie déjà vue et rédigée» se supplie Brice à lui même, blasé. Selon lui, écouter un bad beat est un peu comme regarder un épisode des Experts : à la longue ça fait saigner du nez, des yeux et des oreilles, et en plus on devine toujours la fin en fonction de la manière avec laquelle c’est amené.
L’infortuné joueur sort un billet de 5€ de sa poche, s’assoit à côté de Brice et lui demande en effet s’il veut écouter son bad beat en levant son billet en l’air.
– «Avec plaisir ! lui répond le jeune reporter en saisissant machinalement les 5€.
– Euh… c’était plutôt pour un verre de vodka-Curare-rondelle-de-citron… mais tant pis… garde-les quand-même» reprend La-Paire-d’As en ressortant sa liasse de billets.
Le busto raconte donc son coup à Brice qui lui porte cependant une attention totale et sincère. Il hésite même à lui rendre son argent mais il a finalement de bonnes raisons de les garder.
Ce joueur a déjà dépensé plus de 1500€ de buy-in, plus de 1000€ en palace à prix négociés, plus de 300€ de transport, puis plus de 900€ en boite de nuit pour tenter de conclure avec des filles «gratuites» (en vain) et enfin plus de 400€ en filles «payantes», parce qu’au final moins chères et moins décevantes. Il peut donc bien se permettre de payer 5€ le récit de son bad beat.
D’ailleurs, il a eu beau avoir raconté son élimination à toutes les mouettes de la Croisette ces trente dernières minutes, il ne trouvera finalement de l’aide qu’à travers le regard salutaire de Brice.
A ce moment-là, Brice réalisa qu’il avait minimisé le choc de ce pauvre joueur. Et c’est ainsi qu’il était devenu le chevalier qui écoute, The Hark Knight*.
L’idée de génie lui est alors venue : confesser des bad beats pour de l’argent. C’était gagnant-gagnant ! Adieu sa carrière de journaliste poker, il allait faire son beurre sur le malheur des joueurs.
* «Le Chevalier qui écoute» serait plutôt The HarkING Knight mais pour des raisons d’adéquation avec le titre original, on laisse l’erreur (!?)
Dans l’exemple d’un tournoi de poker à 201 joueurs, 200 se feront évidemment éliminer au final. La question que Brice se pose n’est pas «combien d’entre eux sortiront sur un bad beat ?» mais bien «combien d’entre eux estimeront que leur élimination est sévère, au point d’avoir besoin de la raconter ?».
– «198 ! s’était répondu Brice à lui-même en jubilant. Plus les tournois annexes et il y a au moins un festival par semaine !»
Chapitre II : The Hark Knight Rising
Bad beat (source – en.wikipedia.org) : […] les joueurs seront souvent en désaccord quant à savoir si une main en particulier est un bad beat ou non.
Automne 2011 – PPT Cannes
600 joueurs sont attendus pour la Finale à 8500€ et sa douzaine de Side Events fera certainement le même carton. Brice a depuis monté son entreprise et ses clients préférés sont d’ailleurs au grand complet : Ilan Boujenah, Franck Kalfon, Patrick Bruel, Erwann Pecheux, Fabrice Soulier, Flavien Guenan, Stephan Gérin, Arnaud Mattern, Guillaume Darcourt, Ludovic Lacay, Estelle Denis, Clément Thumy, Rémi Marlair, Rebecca Gérin, Clément Michigan, Valentin Messina, Greg Ravise, Jacques Guenni…
Bien placé dans un coin passant du Palm Beach Casino, Brice est dans son stand en forme de chapelle en carton pâte, coincé entre le stand de fringues TPTK et celui de Jackie et ses vidéos. Son entreprise s’appelle IGBA-IGBO Corporation : «It’s Gonna Be Allright, It’s Gonna Be Ok Corporation». Dans cette mini chapelle, on n’y trouve que trois choses mais essentielles : un punching-ball acheté à Décathlon, une pile de mouchoirs en tissu et enfin notre Hark Knight pour confesser les raisons de sa colère. Le joueur a même le choix entre, soit parler à Brice de visu, soit lui raconter à travers une vitre parfaitement opaque. Il n’avait en effet jamais compris que dans les vrais confessionnaux, ces séparations/treillis en losanges de bois plutôt destinées à la culture des légumes en potager aient pu garantir l’anonymat de qui que ce soit depuis toutes ces années.
Bref, le festival est déjà bien avancé et notre Hark Knight empile les liasses de billets de 5€. Les Satellites de dernières minutes avaient déjà eu leurs beaux lots de bustos mécontents et les nombreux pièges des Days 1 du Main Event permettent déjà d’amortir le séjour de Brice. Il fait même offrir des bises de Margaux et Ondine en hôtesses de charme pour optimiser les consolations.
Une chose le rassure plus que tout, c’est que la notion de bad beat pour un joueur fraîchement éliminé va au-delà de ses espérances.
Si, bien sûr qu’il facture encore avec plaisir tous les Rois battus par les Valets, les Quintes contre 2 paires qui terminent en full river, As-Rois crush par As-Deux, les flush victorieuse à une carte… Mais depuis peu, il confesse aussi tous les set-up : brelan contre brelan, top-paire-top-kicker contre over-paire, couleur contre couleur, n’importe quelle confrontation en bataille de blinds… Et plus ça va, plus sa range de coups écoutés s’élargit : un flip perdu, deux 40/60 consécutifs perdus, des premiums craquées à moins de 5BB deep… Et dernièrement, il a même trouvé une toute nouvelle niche avec tous ceux qui se font hero-call alors qu’ils sont en bluff total :
– «Non mais allô quoi ?!? J’ai Sept-Deux, je le 5-bet préflop, je le 3-barrel all-in pour 80BB effectives alors que j’aie rien touché… et ce fish m’hero-call avec la cinquième paire du board !!! Tiens tes 5€ !»
Une semaine plus tard, on arrive au bout du PPT. Ilan Boujenah et son As-Roi s’empalent sur les As de Salman Behbehani et ne s’adjuge ainsi «que» la 4ème place pour 300.000€. Sam Trickett l’emporte quelques instants plus tard pour 1 million d’euros.
Alors que les festivités sont presque finies et que le Palm Beach Casino se vide peu à peu, Brice est en train de démonter son stand, non mécontent de son tournoi à lui. Ilan se pointe alors devant lui, la mine déconfite et pose 20.000€ en cash sur la planche posée sur tréteaux qui lui sert de bureau.
– «Ah Ilan. Tu tombes bien, je viens de finir de repasser ton mouchoir en tissu brodé à ton nom.
– Ecoute. J’aime bien ce que tu fais pour nous, voici donc mon investissement pour que ton entreprise décolle enfin. Avec cet argent, tu achètes 10 stands pour 10 tournois simultanés en Europe que tu feras marcher toutes les semaines. Et avec cet argent, tu paies surtout les frais d’hébergement, de transport et de location des emplacements pour les stands. Tu engages 10 confesseurs (un par stand) qui vont vite s’auto-financer et qui grossiront ensuite ta marge. Voilà ce que je fais pour toi.
Maintenant, voici ce que toi tu vas faire pour moi. En échange, je t’appellerai tous les soirs pour me confesser pendant une durée encore indéterminée. Je sens que le coup de mon As-Roi contre Salman va énormément faire parler ces prochains jours. Mes amis du Club Poker n’ont pas fini de me les casser violemment. Je vais avoir grand besoin de ton écoute Brice. »
Cliquez-ici pour relire les 24 pages d’Ilan et son As-Roi sur Club Poker
Chapitre III – The Hark Knight Falling
«Il y a eu deux types de gens qui ont voulu surfer sur la Ruée vers l’or :
– ceux qui cherchaient de l’or : très peu en ont trouvé.
– et ceux qui leur vendaient les pelles et les tamis : ils ont tous fait fortune…» (Laurent Bénégui)
Eté 2012 – Las Vegas
Les WSOP de Las Vegas ont commencé et The Hark Knight est chaud bouillant pour faire exploser son chiffre d’affaire d’ici la fin du Main Event. Brice vit correctement depuis qu’il a créé IGBA-IGBO Corporation et encore mieux depuis le coup de pouce de son mécène Ilan Boujenah. Pour ces deux mois à Vegas, il a d’ailleurs fait venir cinq stands pour ses cinq meilleurs confesseurs. Il est ultra confiant pour son avenir proche.
Son business était toujours aussi cynique et de moins en moins sain et scrupuleux. Mais Brice avait toujours entendu dire que plein de gens étaient toujours prêts à «aider» pour réussir. Surtout à «aider» bien profond, s’il le fallait !? C’est pourquoi Brice était à son tour prêt à être un requin : séduire ceux qui vont lui apporter et mépriser tous les autres.
Plus de 10.000 personnes sont attendues pour ces près de 60 tournois et les premiers Donkaments ont déjà mis en lumière les premiers bad beats. Malgré un tarif baissé de 5€ à 5$, et malgré l’investissement que nécessitent ses frais, notre confesseur croit encore très fort à la loi du grand nombre.
Mais très tôt, Brice constate que son chiffre d’affaire semble peiner à décoller. Il vient pourtant d’entendre dire que Michael Mizrachi était au top de sa forme et en train de rendre fou tout le monde. A l’instar du dernier PPT, il serait parti quinze fois à tapis : les quinze fois derrière et il a fini les quinze fois devant ! Jean-Noël Thorel et Patrick Schuhl auraient même pris son chemin, même si plus raisonnablement forcément. Et malgré tous ces spécialistes des horreurs qui auraient dû offrir à notre héros tout ce pain béni sur un plateau, ce n’était encore ni l’Amérique qu’il entendait ni l’Amérique qu’il attendait pour son entreprise.
Brice fait alors le tour du Rio pour tenter de trouver un début d’explication à la timidité de son business et arrive enfin au fameux «coin toilettes» à l’extérieur, rendu célèbre par notre Pascal Perrault national à l’occasion d’une vidéo sur la construction d’un bluff. Là, il découvre avec stupeur et dégoût qu’un inattendu concurrent attire les foules. Lui ! Ce dangereux nouvel ennemi est en train de lui damner le pion. Un Shark Knight avait piqué l’idée de notre Hark Knight en la rendant plus rentable. Pas de stand ni de confesseur mais des cabines du type «photomaton» avec monnayeur et automate parlant.
Encore sonné, Brice aperçoit ensuite Phil Hellmuth sortir du Rio fou furieux, se diriger directement vers lui et disparaître aussitôt dans de l’une de ces nouvelles cabines. Brice se rapproche pour écouter : il entend la machine avaler un billet, puis du bruit de verres brisés, du bruit de tôle frappée à grands coups de latte, des insultes, des jurons et enfin une voix de robot lui disant «He’s a fish ! You’re still the best, don’t worry… You’re a winner !».
Une fois que la cabine a eu fini de trembler et de tanguer, Phil Hellmuth en est ressorti, l’air plutôt apaisé. Et Brice alla vomir à l’intérieur de cette même cabine.
Les WSOP ne se passèrent donc pas terrible pour Brice. Pas bien du tout même. Tant sur le plan espoir financier que sur le plan moral. Il lui fallait vite trouver une idée. Pourquoi ne pas proposer un forfait ? 100€ pour 100 points par exemple. Le degré d’horreur du bad beat correspondrait à un nombre de points. Plus le bad beat est sévère, moins il coûtera de points à sa victime. De cette façon, ceux qui en abuseraient pour de vulgaires flips perdus devraient le renouveler plus fréquemment.
Mouais… Brice n’était pas trop emballé par cette idée. Il était perdu. Peut-être était-il puni pour le travail peu reluisant qu’il faisait. De façon métaphorique, notre Hark Knight avait plus que jamais enfilé son costume de super héros le plus noir… un peu comme dans Spider Man 3 (?). Il lui fallait maintenant retrouver son modjo au plus vite.
Chapitre IV – Hark Knight Forever
Printemps 2013 – EPT Monte-Carlo
Brice arrive au Sporting de Monte-Carlo en Lamborghini Gallardo et la laisse au voiturier. Bon, c’est vrai qu’ici ça passe plus ou moins inaperçu, il est un peu déçu mais tout même fier de sa fulgurante réussite. The Hark Knight ne se donne plus la peine d’occuper l’une de ses chapelles, elles tournent parfaitement bien avec ses plus fidèles collaborateurs. Comme à l’occasion de tous les grands de tournois de poker, il ne vient plus désormais que pour simplement serrer des mains, même s’il écoutera tout de même le bad beat de ses chouchous ces prochains jours.
D’ailleurs, Guillaume Darcourt vient visiblement de buster et le raconte à Brice à la sortie de la poker-room :
– «J’attaque le coup avec 2-3. Je trouve le flop de rêve pour réussir mon enc*lerie : A-4-5 pour la quinte flopée ! Je mise encore, il défend encore. Turn : 10. Deuxième cartouche, il défend encore alors que je suis toujours max . River : doublette du 5. Je suis déjà engagé, tapis, payé ! Il a 4-4 pour le full. Et c’est moi qui me prend l’enc*lerie !» explique Guillaume.
Il quittera les lieux quelques minutes plus tard en ayant laisser 50€ à Brice, son fidèle confesseur.
Après ses mésaventures de Vegas, Brice s’était convaincu que s’il voulait être leader sur son marché, il fallait qu’il ait une réelle plus-value : une écoute personnalisée. Il avait en effet compris que ses concurrentes de machines américaines étaient certes a priori rentables, mais non compétitives sur le long terme. Qui voudrait raconter dix bad beats différents et toujours avoir la même réponse automatisée en retour ? En plus, elles étaient souvent vandalisées donc difficilement amorties.
C’est en allant dans un Apple Store que Brice s’était fait la remarque, en comparaison avec la Fnac où il avait d’avantage l’habitude d’aller. On a beau y arriver énervé parce que forcément quelque chose ne marche pas, on en repart toujours avec une énorme envie de prendre le vendeur dans ses bras tellement ils sont sympas chez Apple. Alors qu’à la Fnac, on a trop souvent peur de passer pour un con ou de déranger.
Deux niveaux plus tard, c’est Nicolas Dervaux qui va à la rencontre de Brice.
– «J’ai A-A : je limp préflop mais personne ne relance. Je check mon carré au flop : A-A-Q, au turn J et à la river 10 mais tout le monde a check derrière moi sur ces 3 streets et je n’ai pris que les blinds.
– C’est pas grave. Quelqu’un aura full max à ton prochain carré.
– Mais non. Le bad beat que j’ai pris, c’est qu’à la main d’après j’ai fait tapis avec Q-Q… et j’ai été payé par K-K et par A-A.
– Ma pauvre Tortue… tu sais… l’important n’est pas de courir.»
Et toujours aussi généreux, Nicolas le quitte deux minutes plus tard, soulagé, en lui laissant un billet de 100€.
Mais l’immense réussite du Hark Knight ne s’explique évidemment pas seulement à Monte-Carlo ; elle est partout et discrète. Il aura en réalité suffit d’une rencontre avec Phil Hellmuth aux WSOPE de Cannes sept mois plus tôt pour lui faire faire le break financièrement parlant. Brice avait bien compris que ce type de joueur avait besoin d’un défouloir (la cabine) mais qu’il le lui fallait mieux adapté. Le grand Phil Hemmuth avait alors accepté de signer LE contrat qui allait enfin propulser Brice. Moyennant une petite fortune à l’année, sa meilleure confesseuse accompagne désormais le champion nuit et jour, lors de toutes ses sorties poker. Elle est logée, nourrie et grassement payée mais se doit de l’écouter attentivement et de lui répondre pertinemment à chaque fois qu’il le désire. Elle n’est plus simple confesseuse, elle est devenue une partie de Hellmuth, et pas sa meilleure.
Erwann Pecheux arrive en courant vers Brice :
– « Je le 5-bet all-in avec les Rois. Et là, le mec se lève, réfléchit pendant une heure, me demande combien j’ai alors qu’il a trois fois mon stack, regarde la photo de ses enfants, me dit qu’il n’aime pas sa main, fait un signe de croix levant les yeux au plafond… et il finit par call avec les As !!! »
Sur le modèle du contrat décroché avec Phil Hellmuth, Brice a par la suite réussi à en obtenir des dizaines et des dizaines d’autres. Dans tous les pays et sur tous les continents. Grâce à son réseau d’informateurs à travers les différents casinos et cercles de jeu dans le monde, il a listé et cartographié les plus gros whineurs de tous les circuits de la planète. Autant de confesseurs attitrés et exclusivement dévoués travaillent donc pour tous ces joueurs professionnels ou amateurs (mais fortunés) et donc pour notre Hark Night, de plus en plus fortuné lui aussi. Tous les stands qu’il délègue ne servent désormais plus qu’à arrondir les fins de mois de son entreprise et peuvent éventuellement faire signer de nouveaux contrats juteux.
Epilogue :
Grâce ou à cause de sa réussite, The Hark Knight se fait maintenant de plus en plus rare et semble entretenir sa savante inaccessibilité. Certains ont même oublié à quoi il ressemblait. D’autres parlent carrément d’une légende.
Les plus paranos auraient élaboré des théories selon lesquelles The Hark Knight aurait remplacé l’un des deux Daft Punk ? D’où l’excellent « Get Lucky » …mais qui sonne quand-même plus Phoenix que Daft Punk. D’autres théories tendraient à prouver qu’il se cacherait plutôt à l’intérieur même de Gérard Depardieu ? D’où ses comportements un peu schizophréniques de ces derniers temps…
Mais une chose est sûre : il habite à Cannes. Là où tout a commencé pour lui !
Alors si vous voulez avoir une chance d’apercevoir sa sombre silhouette le long de la Croisette à la nuit tombée ? Ou sinon en journée, sa Lamborghini Gallardo dans le parking du Casino Cannes Croisette ?
Venez à l’Unibet Open de Cannes qui aura lieu du 19 au 22 septembre !
THE END 🙂
by Tommy Mandel.